dimanche 28 novembre 2010

But you're not really there

"But you're not really there,
it's just the radio."

(Sonic Youth - Superstar)

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Citation de Superstar, une chanson de Sonic Youth que j'aime beaucoup.
J'essaye de coloriser sur ordinateur avec, tenez-vous bien, des ombres. Un premier essai qui ne me déçoit pas trop (et puis je m'améliorerais forcément avec de l'entraînement ^^)

dimanche 21 novembre 2010

Frankly my dear

Bon alors voilà, j'aime bien dessiner (oui et dire des évidence aussi). Mais soit j'ai des problèmes de coloration (du type, "Non le crayon de couleur n'est pas une bonne idée") soit c'est mon scanner qui ne marche pas si bien.

Sinon, vous en pensez quoi ? N°1 ou n°2 ?

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Par contre, vous allez rire, je ne suis pas très douée dans l'imitation et ce que je dessine ressemble rarement au modèle : Matthew & Mary. Et sur la première version, la peau est trop jaune aussi...

dimanche 14 novembre 2010

Nouvelle adaptation de The Great Gatsby

10Donne-moi 10 bonnes raisons...
d'attendre la prochaine adaptation de The Great Gatsby.

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Le réalisateur est Baz Luhrmann :
L'homme du suprenant Australia, de l'émouvant Moulin Rouge et du moderne Romeo + Juliet. Un des seuls hommes encore capables de nos jours du faire du kitsch, et même du beau kitsch, et de l'assumer carrément. Un homme visuel donc. Et Gatsby est aussi flamboyant que ce dont est capable Baz Luhrmann.

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Marre des adaptations classiques.
J'ai beau trouver le travail de Coppola sur le scénario de la version des '70s génial, reste que la mise en scène a bien mal vieilli. Le travail de Baz Luhrmann, bon ou moins bon mais on espère très bon (pour ne pas faire dans la redondance) sera de toute façon remarquable.

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Les moyens financiers.
On ne crachera pas dessus. On sait que Baz Lurhmann voit les choses en grand et qu'Hollywood a les moyens de lui donner tout ce qu'il faut pour un beau rendu. Et oui qu'on le veuille ou non, l'argent arrange bien les choses et notamment les tournages de films "d'époque". Remember Benjamin Button, il les fallait les moyens pour ce qui tenait du technique dans ce film (notamment au niveau du visage de Benjamin), ils ont bien fait d'attendre le bon moment, ce film est superbe.

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Une valeur (presque) sûre
Craig Pierce au scénario avec Luhrmann. Celui qui a coécrit toute la trilogie du rideau rouge. Même s'il paraît que The Great Gatsby est très difficile à adapter et qu'on sait que Coppola sera dur à égaler (un scénario fidèle et beau à la fois), on se dit que si le duo a si bien réussi jusque là, il n'y a pas de raison que le scénario soit un ratage total.

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En Jay Gatsby : Leonardo DiCaprio,
l'un des meilleurs acteurs américains actuels. Je crois que Redford restera mon Gatsby (d'où j'aurais bien vu Brad Pitt dans le rôle) mais Dicaprio n'a rien à envier à personne et il a montré qu'il savait très bien jouer les rôles complexes (il est même carrément au bord dans la dépression dans ses trois derniers films). Parce que oui, les personnages de Fitzgerald ne sont pas simples, même ceux qui sont secondaires.

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Tobey Maguire jouerait le narrateur.
Celui qui devrait être notre futur Nick Carraway, je ne l'ai vu que dans quelques films mais j'aime bien cet acteur, je pense qu'il est capable de quelque chose de très bien =). Bien sûr une autre raison d'attendre le film est que d'autres rôles majeurs n'ont pas encore été distribués, y aura-t-il des surprises ?

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Une nouvelle Daisy
Je ne me suis jamais remise de l'interprétation de Mia Farrow. Elle a tué Daisy au moment où elle a ouvert la bouche. Daisy Buchanan n'est pas seulement une jeune femme "sophistiquée" à la voix "pleine d'argent". C'est aussi un être sensible qui ressent beaucoup plus que son aspect superficiel ne le laisse paraître. J'espère que la prochaine Daisy - apparemment il s'agirait de Carey Mulligan, étoile montante du cinéma actuel - saura restituer cette complexité du personnage.

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Parce que c'est Francis Scott Fitzgerald.
Que j'aime beaucoup pour le (trop) peu que j'en ai lu. Un des plus grands auteurs américains. A découvrir si vous n'avez pas la chance de connaître. J'ai dû lire deux romans et une nouvelle, mais The Great Gatsby, je l'ai déjà lu deux fois. Et les adaptations de Fitzgerald seraient assez dans la tendance, récemment si on a pu voir Benjamin Button, on a aussi entendu parler d'un Tender is the Night ou d'un biopic intitulé d'après le roman The Beautiful and Damned, pas beaucoup de concret, mais beaucoup de bruit ;).

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Parce que c'est The Great Gatsby justement.
Une oeuvre culte. Parce que la littérature américaine est bien meilleure qu'on ne s'accorde souvent à le dire. Ce roman est souvent perçu comme une histoire de riches sans intérêt et pourtant... Les personnages sont superbes, Fitzgerald dépeint la nature humaine avec une subtilité qui rend chaque personnage plus complexe qu'il ne le paraît au premier abord. Magnifique, à savourer, à lire et relire et donc à voir.

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Du renouveau.
On dit que chaque adaptation est une nouvelle interprétation et une réécriture personnelle du livre original. Est-ce que l'oeil de 2010 voit l'œuvre de la manière qu'en 1970. Rien n'est jamais tout à fait intemporel et chaque adaptation renouvelle notre vision du roman quand bien même son message semblerait universel.

L'image publiée par Deadline, ce serait le premier snapshot de Carey Mulligan en Daisy (déjà ? on ose à peine y croire tellement c'est beau ^^) :

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In the morning

Allez, si vous êtes fan de Gossip Girl, et surtout de Chuck Bass, un petit marque-page rien que pour vous :

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Mais alors j'en ajoute aussi un dans les mêmes tons pour ceux qui préfèrent le couple Veronica & Logan de Veronica Mars :

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Une préférence ?

Le Dimanche

D'habitude une Emilie qui travaille ça donne ça (voir à gauche).
Mais le dimanche ça donne plutôt ça (voir à droite).

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Alors que tout le monde se ronge déjà les ongles de retourner travailler, moi je m'y mets seulement. Mon samedi c'est sacré, la procrastination ça se cultive et ça se vénère correctement. Pas le temps pour le blues du dimanche. S'ensuit donc une réflexion intense entrecoupées de longue périodes d'écriture active. Mais avec des pauses toutes les 5 minutes parce que sinon c'est plus dimanche, c'est les fête des maso du cerveau.

Et vous, le dimanche ?

dimanche 7 novembre 2010

Bookmarking

Dernièrement, j'ai eu envie de me remettre aux brushes, des motifs qu'on applique sur les montages. J'avais envie de marque-pages :

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J'ai trouvé les brushes sur le site Brusheezy (c'est gratuit). Je m'en suis servie grâce au logiciel Gimp. J'ai oublié le nom des auteurs des différents sets de brushes mais je les remercie, sans eux ces marque-pages n'auraient pas le même aspect =D.

Des pensées, un favori ?

lundi 1 novembre 2010

The Town

Pas si récemment, j'ai vu The Town, réalisé, écrit et joué par Ben Affleck, étoile (re)nouvellement montante à Hollywood.

Je voulais vous en parler plus tôt mais ma flemme légendaire m'a rattrapée. Je suis tombée sur un numéro de Première chez moi, de septembre je crois, et j'ai lu une interview de Mr Affleck qui insistait assez lourdement (pardon cher magazine mais c'est plutôt vrai) sur son statut d'ex acteur de seconde zone décrié partout qui avait pris sa revanche sur Hollywood.
Moi j'ai toujours bien aimé Ben Affleck, oh j'ai jamais pensé que c'était le meilleur acteur de la Terre entière, assez loin de là, mais je trouve que Père et Fille euh ben c'est super mimi et je l'ai trouvé franchement pas mal dans Hollywoodland (prestation que Première fait bien de rappeler, *thumbs up*). Et puis, Jennifer Garner, leurs deux fillettes blondes et lui forment quand même la famille la plus cute-but-cool de Hollywood (ça c'était la minute people).
Bon en même temps je suis la fille qui un jour aura vu tous les films dans lesquels a joué Brad Pitt, qui trouve que Leonardo Dicaprio se fait répétitif mais en attend quand même toujours plus et qui a toujours été en faveur de Colin Farrell même après avoir vu Alexandre le Grand. Pour le cinéma, j'ai de l'optimisme en réserve. D'ailleurs, la grosse question reste, pourquoi est-ce que je n'ai pas encore vu Gone Baby Gone ? Je n'ai même pas de fausse excuse à proposer.

Donc pour voir The Town, j'étais assez bien disposée. Avec le temps, je me rends compte que j'aime vraiment bien les histoires de criminels, plus au cinéma qu'en littérature d'ailleurs.
Le pitch est assez basique (film de braquage) mais avec l'ingrédient qui change tout : la présence féminine. Avec des actrices en passe de devenir vraiment intéressantes : Blake Lively (que forcément j'ai vu dans Gossip Girl, big secret hum) et Rebecca Hall (Le Prestige, Vicky Cristina Barcelona), actrice discrète que j'espère voir dans de nombreux films à l'avenir. En somme, c'est un bon film que je recommande assez chaudement (Télérama dit que le réalisateur s'en tient par sécurité à la série B, bah s'ils le veulent, mais de la série B+ alors). Ben Affleck, dans son adaptation du roman de Chuck Hogan, a su faire le bon dosage entre film d'action, policier, et drame intime.

Comment a-t-il fait cela ? Le film repose sur la dualité. Partout il y a des oppositions. Le plus évident pour moi a été entre les deux scènes d'amour, une opposition que je trouve assez courante au cinéma, qui met en lumière les relations différentes qu'entretient le héros (et ici on peut parler de héros puisqu'il s'agit d'un mortel confronté à des problèmes dépassant le cadre de la vie quotidienne dont le destin reposera sur quelques scène d'actions bien faites et un dilemme final) avec chacune des deux femmes. Le parallèle est très clair dans The Town, Krista (B. Lively) est blonde, vulgaire, issue du même monde que Doug, Claire est brune, a un charme plus discret et représente l'inconnu.
Mais l'opposition se situe aussi à un niveau encore apparent, les braqueurs et le FBI, le quartier de Charlestown et le reste du monde, les scènes d'action (plus réalistes que dans Salt, ça fait du bien) et les scènes de drame (notamment la confrontation entre Doug et son meilleur ami). On a le personnage un peu tordu de l'agent Adam Frawley (Jon Hamm) face à l'humanité plus simple du criminel Doug MacRay. Et puis à une autre niveau, il y a Doug et James, amis d'enfance aux caractères opposés. James est violent, emporté, prêt à tout pour défendre ceux qu'il aime, surtout sa sœur Krista et Doug. James est de ceux qui savent d'où ils viennent et en sont fiers. Doug, plus posé, moins entier, aspire à autre chose, d'où sa relation (presque) impossible avec Claire.
Et puis dans une autre dimension encore, symbolique, il a paradoxe entre le rayon de soleil et l'idée de mort qui s'associent dans le film (d'autant plus étrange que ce sont les couleurs froides, qui correspondent généralement à la mort, qui dominent le film), entre le bien et le mal : c'est l'argent volé qui permettra finalement de restaurer la patinoire de Charlestown, dans le passé non résolu de la mère de Doug. Et finalement il y a dualité puisqu'il y a dilemme pour le héros , comme dans toutes les bonnes tragédies, et le film est transition entre là d'où il vient et là où il veut aller, entre ce qu'il est et ce qu'il veut devenir, entre une vie compliqué d'enfant de braqueur et une vie presque normale, débarrassée de ce fardeau. Mais parce que la vie n'est jamais si tranchée et que les choses qui semblent opposées s'entremêlent toujours, le film refuse jusqu'au happy ending, toujours secrètement espéré par le spectateur, ou à la fin tragique, souvent attendue dans les drames.
Bref, je vous conseille vivement ce film plus intelligent que certains ne veulent bien le croire et qui ne dépareille pas dans le paysage cinématographique où les criminels ont la côte.

En prime, 3 posters différents :

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Le poster français.

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Le poster américain

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Un poster international (d'après http://www.heyuguys.co.uk).

Drôle n'est-ce pas comme trois affiches qui utilisent exactement les mêmes codes de couleurs peuvent rendre l'impression de trois films différents ? Si le poster français semble annoncer un drame et joue sur des oppositions (évidence de la dualité féminine par exemple), l'américain axe visiblement sur le côté film de braquage (l'image de film de gangster prend alors deux tiers du support, les personnages se resserrent autour du héros). L'affiche internationale se veut de plus grande envergure d'où un sentiment de quasi apocalypse (les personnages inquiets, le ciel dramatique et une image de type combat ultime). Quel poster vous semble rendre le film le mieux ?