vendredi 24 décembre 2010

Merry Christmas!

Et voilà, en ce 24 décembre, je veux vous souhaiter (enfin ! ^^) un joyeux Noël avec deux cartes. So here it is... Merry Christmas!

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Joyeux Noël à vous, gros bisous et une très belle fin d'année ;).
A bientôt =).

mercredi 15 décembre 2010

Des savons Fight Club

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Tangerine & Boris

Dialogue véridique.

dimanche 12 décembre 2010

Doesn't really feel like a Christmas song at all



Une chanson de Noël qui semble n'en être pas une et le vers souvent répété "Doesn't really feel like Christmas at all" semble plus qu'approprié. C'est très beau mais la mélancolie qui s'en dégage est assez déroutante quand, comme moi, on associe Noël à une période d'espoir et de joie débordants à la limite de l'absurde ^^. Cela dit, j'aime beaucoup le message des lumières de Noël, symbole d'espoir.
Et vous que pensez vous de Christmas Lights de Coldplay ?

mercredi 1 décembre 2010

Winter Wonderland

Il neige, il fait froid, ça glisse, le ciel est gris. Oui, j'aime râler.

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Mais le point positif c'est que
Ça va être Noël !
Et j'aurais l'air (un peu) moins
stupide lorsque je chanterai
Winter Wonderland à
tue-tête en faisant
le sapin.

Et quand je l'aurais fait,
je chanterai ça :
Rockin' around the Christmas Tree!

Joyeux hiver à tous !
Et qu'il y ait plus de lumière et de joie que de "noir clair dans tout l'univers" pour vous dans ces intempéries intempestives inhérentes au temps saisonnier =D.

Downton Abbey

Watch Downton Abbey!

Voilà, si je peux vous donner un bon conseil pour une fois au lieu de m'étendre sur ma flemmingite aiguë ou le dernier épisode de Glee, tout en ne vous épargnant pas un peu de lobbying poussif, je dirais, regardez Downton Abbey. Pour parfaire votre connaissance de la langue de Shakespeare (à remplacer par tout nom d'auteur anglais que vous préférez) et parce que personne ne bat les Britanniques en matière de periode drama...

L'histoire commence en 1912, au lendemain du naufrage du Titanic dans lequel l'héritier de Downton Abbey trouve la mort. La famille se voit obligée d'appeler un cousin, Matthew Crawley, auprès d'elle pour qu'il prenne la succession du comte de Downton à sa mort, mais sa venue n'est pas forcément appréciée de tout le monde.
(Le tout récent Sir, Julian Fellowes, à qui on doit également le scénario de l'excellent Gosford Park dans la même veine 'haute société anglaise', est à l'origine de ce projet. La saison 1 s'arrête à l'aube de la Première Guerre Mondiale. Une saison 2, et peut-être même 3, est en préparation.

Comme vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ces 7 premiers épisodes. Ma seule déception est que le dernier laisse le spectateur avec trop de questions et l'attente de la nouvelle saison va sembler longue ! Bref, jetez-vous sur ce period drama excellent =).

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Sur cette photographie, les trois soeurs Crawley, de gauche à droite : Sybil, Mary et Edith.

Merci à Enchanted Serenity of Period Films, pour cette image et pour tout, c'est un très bon blog sur les Period Dramas.

dimanche 28 novembre 2010

But you're not really there

"But you're not really there,
it's just the radio."

(Sonic Youth - Superstar)

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Citation de Superstar, une chanson de Sonic Youth que j'aime beaucoup.
J'essaye de coloriser sur ordinateur avec, tenez-vous bien, des ombres. Un premier essai qui ne me déçoit pas trop (et puis je m'améliorerais forcément avec de l'entraînement ^^)

dimanche 21 novembre 2010

Frankly my dear

Bon alors voilà, j'aime bien dessiner (oui et dire des évidence aussi). Mais soit j'ai des problèmes de coloration (du type, "Non le crayon de couleur n'est pas une bonne idée") soit c'est mon scanner qui ne marche pas si bien.

Sinon, vous en pensez quoi ? N°1 ou n°2 ?

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Par contre, vous allez rire, je ne suis pas très douée dans l'imitation et ce que je dessine ressemble rarement au modèle : Matthew & Mary. Et sur la première version, la peau est trop jaune aussi...

dimanche 14 novembre 2010

Nouvelle adaptation de The Great Gatsby

10Donne-moi 10 bonnes raisons...
d'attendre la prochaine adaptation de The Great Gatsby.

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Le réalisateur est Baz Luhrmann :
L'homme du suprenant Australia, de l'émouvant Moulin Rouge et du moderne Romeo + Juliet. Un des seuls hommes encore capables de nos jours du faire du kitsch, et même du beau kitsch, et de l'assumer carrément. Un homme visuel donc. Et Gatsby est aussi flamboyant que ce dont est capable Baz Luhrmann.

*
Marre des adaptations classiques.
J'ai beau trouver le travail de Coppola sur le scénario de la version des '70s génial, reste que la mise en scène a bien mal vieilli. Le travail de Baz Luhrmann, bon ou moins bon mais on espère très bon (pour ne pas faire dans la redondance) sera de toute façon remarquable.

*
Les moyens financiers.
On ne crachera pas dessus. On sait que Baz Lurhmann voit les choses en grand et qu'Hollywood a les moyens de lui donner tout ce qu'il faut pour un beau rendu. Et oui qu'on le veuille ou non, l'argent arrange bien les choses et notamment les tournages de films "d'époque". Remember Benjamin Button, il les fallait les moyens pour ce qui tenait du technique dans ce film (notamment au niveau du visage de Benjamin), ils ont bien fait d'attendre le bon moment, ce film est superbe.

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Une valeur (presque) sûre
Craig Pierce au scénario avec Luhrmann. Celui qui a coécrit toute la trilogie du rideau rouge. Même s'il paraît que The Great Gatsby est très difficile à adapter et qu'on sait que Coppola sera dur à égaler (un scénario fidèle et beau à la fois), on se dit que si le duo a si bien réussi jusque là, il n'y a pas de raison que le scénario soit un ratage total.

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En Jay Gatsby : Leonardo DiCaprio,
l'un des meilleurs acteurs américains actuels. Je crois que Redford restera mon Gatsby (d'où j'aurais bien vu Brad Pitt dans le rôle) mais Dicaprio n'a rien à envier à personne et il a montré qu'il savait très bien jouer les rôles complexes (il est même carrément au bord dans la dépression dans ses trois derniers films). Parce que oui, les personnages de Fitzgerald ne sont pas simples, même ceux qui sont secondaires.

*
Tobey Maguire jouerait le narrateur.
Celui qui devrait être notre futur Nick Carraway, je ne l'ai vu que dans quelques films mais j'aime bien cet acteur, je pense qu'il est capable de quelque chose de très bien =). Bien sûr une autre raison d'attendre le film est que d'autres rôles majeurs n'ont pas encore été distribués, y aura-t-il des surprises ?

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Une nouvelle Daisy
Je ne me suis jamais remise de l'interprétation de Mia Farrow. Elle a tué Daisy au moment où elle a ouvert la bouche. Daisy Buchanan n'est pas seulement une jeune femme "sophistiquée" à la voix "pleine d'argent". C'est aussi un être sensible qui ressent beaucoup plus que son aspect superficiel ne le laisse paraître. J'espère que la prochaine Daisy - apparemment il s'agirait de Carey Mulligan, étoile montante du cinéma actuel - saura restituer cette complexité du personnage.

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Parce que c'est Francis Scott Fitzgerald.
Que j'aime beaucoup pour le (trop) peu que j'en ai lu. Un des plus grands auteurs américains. A découvrir si vous n'avez pas la chance de connaître. J'ai dû lire deux romans et une nouvelle, mais The Great Gatsby, je l'ai déjà lu deux fois. Et les adaptations de Fitzgerald seraient assez dans la tendance, récemment si on a pu voir Benjamin Button, on a aussi entendu parler d'un Tender is the Night ou d'un biopic intitulé d'après le roman The Beautiful and Damned, pas beaucoup de concret, mais beaucoup de bruit ;).

*
Parce que c'est The Great Gatsby justement.
Une oeuvre culte. Parce que la littérature américaine est bien meilleure qu'on ne s'accorde souvent à le dire. Ce roman est souvent perçu comme une histoire de riches sans intérêt et pourtant... Les personnages sont superbes, Fitzgerald dépeint la nature humaine avec une subtilité qui rend chaque personnage plus complexe qu'il ne le paraît au premier abord. Magnifique, à savourer, à lire et relire et donc à voir.

*
Du renouveau.
On dit que chaque adaptation est une nouvelle interprétation et une réécriture personnelle du livre original. Est-ce que l'oeil de 2010 voit l'œuvre de la manière qu'en 1970. Rien n'est jamais tout à fait intemporel et chaque adaptation renouvelle notre vision du roman quand bien même son message semblerait universel.

L'image publiée par Deadline, ce serait le premier snapshot de Carey Mulligan en Daisy (déjà ? on ose à peine y croire tellement c'est beau ^^) :

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In the morning

Allez, si vous êtes fan de Gossip Girl, et surtout de Chuck Bass, un petit marque-page rien que pour vous :

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Mais alors j'en ajoute aussi un dans les mêmes tons pour ceux qui préfèrent le couple Veronica & Logan de Veronica Mars :

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Une préférence ?

Le Dimanche

D'habitude une Emilie qui travaille ça donne ça (voir à gauche).
Mais le dimanche ça donne plutôt ça (voir à droite).

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Alors que tout le monde se ronge déjà les ongles de retourner travailler, moi je m'y mets seulement. Mon samedi c'est sacré, la procrastination ça se cultive et ça se vénère correctement. Pas le temps pour le blues du dimanche. S'ensuit donc une réflexion intense entrecoupées de longue périodes d'écriture active. Mais avec des pauses toutes les 5 minutes parce que sinon c'est plus dimanche, c'est les fête des maso du cerveau.

Et vous, le dimanche ?

dimanche 7 novembre 2010

Bookmarking

Dernièrement, j'ai eu envie de me remettre aux brushes, des motifs qu'on applique sur les montages. J'avais envie de marque-pages :

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J'ai trouvé les brushes sur le site Brusheezy (c'est gratuit). Je m'en suis servie grâce au logiciel Gimp. J'ai oublié le nom des auteurs des différents sets de brushes mais je les remercie, sans eux ces marque-pages n'auraient pas le même aspect =D.

Des pensées, un favori ?

lundi 1 novembre 2010

The Town

Pas si récemment, j'ai vu The Town, réalisé, écrit et joué par Ben Affleck, étoile (re)nouvellement montante à Hollywood.

Je voulais vous en parler plus tôt mais ma flemme légendaire m'a rattrapée. Je suis tombée sur un numéro de Première chez moi, de septembre je crois, et j'ai lu une interview de Mr Affleck qui insistait assez lourdement (pardon cher magazine mais c'est plutôt vrai) sur son statut d'ex acteur de seconde zone décrié partout qui avait pris sa revanche sur Hollywood.
Moi j'ai toujours bien aimé Ben Affleck, oh j'ai jamais pensé que c'était le meilleur acteur de la Terre entière, assez loin de là, mais je trouve que Père et Fille euh ben c'est super mimi et je l'ai trouvé franchement pas mal dans Hollywoodland (prestation que Première fait bien de rappeler, *thumbs up*). Et puis, Jennifer Garner, leurs deux fillettes blondes et lui forment quand même la famille la plus cute-but-cool de Hollywood (ça c'était la minute people).
Bon en même temps je suis la fille qui un jour aura vu tous les films dans lesquels a joué Brad Pitt, qui trouve que Leonardo Dicaprio se fait répétitif mais en attend quand même toujours plus et qui a toujours été en faveur de Colin Farrell même après avoir vu Alexandre le Grand. Pour le cinéma, j'ai de l'optimisme en réserve. D'ailleurs, la grosse question reste, pourquoi est-ce que je n'ai pas encore vu Gone Baby Gone ? Je n'ai même pas de fausse excuse à proposer.

Donc pour voir The Town, j'étais assez bien disposée. Avec le temps, je me rends compte que j'aime vraiment bien les histoires de criminels, plus au cinéma qu'en littérature d'ailleurs.
Le pitch est assez basique (film de braquage) mais avec l'ingrédient qui change tout : la présence féminine. Avec des actrices en passe de devenir vraiment intéressantes : Blake Lively (que forcément j'ai vu dans Gossip Girl, big secret hum) et Rebecca Hall (Le Prestige, Vicky Cristina Barcelona), actrice discrète que j'espère voir dans de nombreux films à l'avenir. En somme, c'est un bon film que je recommande assez chaudement (Télérama dit que le réalisateur s'en tient par sécurité à la série B, bah s'ils le veulent, mais de la série B+ alors). Ben Affleck, dans son adaptation du roman de Chuck Hogan, a su faire le bon dosage entre film d'action, policier, et drame intime.

Comment a-t-il fait cela ? Le film repose sur la dualité. Partout il y a des oppositions. Le plus évident pour moi a été entre les deux scènes d'amour, une opposition que je trouve assez courante au cinéma, qui met en lumière les relations différentes qu'entretient le héros (et ici on peut parler de héros puisqu'il s'agit d'un mortel confronté à des problèmes dépassant le cadre de la vie quotidienne dont le destin reposera sur quelques scène d'actions bien faites et un dilemme final) avec chacune des deux femmes. Le parallèle est très clair dans The Town, Krista (B. Lively) est blonde, vulgaire, issue du même monde que Doug, Claire est brune, a un charme plus discret et représente l'inconnu.
Mais l'opposition se situe aussi à un niveau encore apparent, les braqueurs et le FBI, le quartier de Charlestown et le reste du monde, les scènes d'action (plus réalistes que dans Salt, ça fait du bien) et les scènes de drame (notamment la confrontation entre Doug et son meilleur ami). On a le personnage un peu tordu de l'agent Adam Frawley (Jon Hamm) face à l'humanité plus simple du criminel Doug MacRay. Et puis à une autre niveau, il y a Doug et James, amis d'enfance aux caractères opposés. James est violent, emporté, prêt à tout pour défendre ceux qu'il aime, surtout sa sœur Krista et Doug. James est de ceux qui savent d'où ils viennent et en sont fiers. Doug, plus posé, moins entier, aspire à autre chose, d'où sa relation (presque) impossible avec Claire.
Et puis dans une autre dimension encore, symbolique, il a paradoxe entre le rayon de soleil et l'idée de mort qui s'associent dans le film (d'autant plus étrange que ce sont les couleurs froides, qui correspondent généralement à la mort, qui dominent le film), entre le bien et le mal : c'est l'argent volé qui permettra finalement de restaurer la patinoire de Charlestown, dans le passé non résolu de la mère de Doug. Et finalement il y a dualité puisqu'il y a dilemme pour le héros , comme dans toutes les bonnes tragédies, et le film est transition entre là d'où il vient et là où il veut aller, entre ce qu'il est et ce qu'il veut devenir, entre une vie compliqué d'enfant de braqueur et une vie presque normale, débarrassée de ce fardeau. Mais parce que la vie n'est jamais si tranchée et que les choses qui semblent opposées s'entremêlent toujours, le film refuse jusqu'au happy ending, toujours secrètement espéré par le spectateur, ou à la fin tragique, souvent attendue dans les drames.
Bref, je vous conseille vivement ce film plus intelligent que certains ne veulent bien le croire et qui ne dépareille pas dans le paysage cinématographique où les criminels ont la côte.

En prime, 3 posters différents :

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Le poster français.

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Le poster américain

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Un poster international (d'après http://www.heyuguys.co.uk).

Drôle n'est-ce pas comme trois affiches qui utilisent exactement les mêmes codes de couleurs peuvent rendre l'impression de trois films différents ? Si le poster français semble annoncer un drame et joue sur des oppositions (évidence de la dualité féminine par exemple), l'américain axe visiblement sur le côté film de braquage (l'image de film de gangster prend alors deux tiers du support, les personnages se resserrent autour du héros). L'affiche internationale se veut de plus grande envergure d'où un sentiment de quasi apocalypse (les personnages inquiets, le ciel dramatique et une image de type combat ultime). Quel poster vous semble rendre le film le mieux ?


mercredi 29 septembre 2010

Revoluzione

Un montage fait sur Photofiltre pendant les vacances. Le thème en est la révolution de manière générale et ses implications : des bouleversements, parfois la violence, la destruction et la place que tiennent les sentiments dans ces choses-là... Inspiration des '60s mais aussi du cinéma américain et de la musique (Revolution des Beatles mais sur le montage on peut voir une citation de Coldplay et une autre d'Oasis).
L'engagement (pour n'importe quelle cause) et ses contraintes, une question humaine qui nous concerne tous même si on n'en a pas toujours l'impression. Pour moi, si des changements sont parfois nécessaires dans une société, il faut aussi savoir s'arrêter avant d'aller trop loin et d'oublier des valeurs comme l'amour (du prochain, de l'ami, de l'époux, de l'enfant...) au profit d'un "plus grand bien" qui ne s'avère pas toujours positif... Je crois que ça se ressent dans le montage... Mais ce n'est que mon opinion ;).

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mercredi 22 septembre 2010

Boardwalk Empire : Pilot

Hey hey!

Il y avait longtemps que je n'avais pas écrit. Je sais, j'étais en vacances, je n'ai aucune excuse.
En ce moment c'est la rentrée, et surtout la rentrée des séries ! Et je fais la mienne. J'ai commencé par Gossip Girl mais je ne vais pas vous gaver avec ça (j'en ai déjà assez parlé ici ^^), et puis j'ai découvert le pilote de Boardwalk Empire, nouvelle série HBO qui me faisait déjà envie depuis un certain temps, surtout dans on sait que le pilote a été réalisé par Scorsese même.

Du coup, je me suis quand même remise un petit peu au dessin (haha, je dois faire un vrai dessin tous les six mois à peu près) et ça a donné ça :

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Qui est inspiré, vaguement, de ça :

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D'un photoshoot de Vanity Fair, Babes in Mobland.

Donc, Boardwalk Empire c'est la nouvelle série du créateur des Sopranos, Terence Winter.

Le pitch ?
Nucky Thompson (Steve Buscemi dans un premier rôle mérité) est l'âme de la ville d'Atlantic City, politicien corrompu et demi-gangster, il est celui qui régit le monde criminel de la ville mais aussi un homme qui tente de faire le bien, parfois par le mal, comme on peut le voir dès le premier épisode qui commence à l'aube de la prohibition, par cette nuit de 1920 où l'alcool devient illégal.

Mes premières impressions ?
Une série de qualité comme je l'espérais, tant sur le plan psychologique (les personnages présentent déjà des ambiguïtés intéressantes) qu'historique et esthétique (reconstitution 1920 <3).

mardi 10 août 2010

La question à deux sous du jour

Petite réflexion troublante :
Si je demande quel artiste a chanté "Dieu t'as mis un sourire sur le visage", on va probablement me répondre, incertain, "La chorale de la paroisse ?".
Eh non, Coldplay : God Put A Smile Upon Your Face, traduction littérale. Mais pourquoi les groupes anglo-saxons peuvent-ils faire des références évidentes à Dieu ou la religion chrétienne sans que personne ne songe à dire qu'ils font du rock chrétien alors qu'en France le premier qui met Dieu dans le titre d'une chanson est tout de suite soupçonné d'être un bon petit catholique à moins que l'ironie soit évidente ?
Je ne dis pas par là que Coldplay fait du rock chrétien (ils l'assumeraient sinon, non ?) mais qu'en France, visiblement on a du mal à se débarrasser de l'étiquette bigot.
Wonder and ponder...

dimanche 4 juillet 2010

10 raisons de choisir un teen-movie plutôt qu'un film culte

Il y a ces moments dans la vie où le choix d'un film devient une chose compliquée. Prenons Gertrude, 20 ans. Gertrude n'a pas de chance dans la vie. De 1, elle s'appelle Gertrude, ce qui est déjà méchant de la part de ses parents et un mauvais présage quant au reste de sa vie. Ensuite elle a les cheveux blond-roux, ce qui fait que qu'on la prenne pour une rousse ou pour une blonde, on la prend toujours pour une conne°. Et puis Gertrude, elle vient de se faire plaquer. Voilà la vie de Gertrude qui défile devant vos yeux. Maintenant, Gertrude est à un moment crucial de son existence. Si elle ouvre le frigo, elle sautera sur la glace et prendra immédiatement trois kilos ce qui n'arrangera pas son amour-propre qui lui-même, d'un coup descendu, lui fera se goinfrer encore plus. Alors, télé. Mais voilà, contrairement aux apparence, Gertrude n'est pas conne. Dans Télé 7 jours, on lui donne le choix, dans les 5 minutes qui viennent, entre regarder un teen-movie américain probablement débile ou la rediffusion de tel film culte des années quarante en remasterisé. Mon but sera de justifier le premier choix. Je tiens à préciser que cette histoire est purement fictionnelle et aussi que la plupart de ces raison marchent pour les comédies romantiques à l'anglo-saxonne (à part sûrement la raison 9).

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Un scénario basique, calqué sur un plan très simple,
qui ne risque pas de vous prendre la tête

Est-ce que tu penses vraiment que dans le cas présent Gertrude est de taille à tenter de comprendre le scénario d'un film politique avec ses multiples intrigues et la profondeur psychologique de ses personnages ? Non, Gertrude a besoin de quelque chose de simple, un film bonbon-à-la-fraise dont les ficelles comme la saveur sont tellement grosses qu'on n'a pas besoin de réfléchir trois secondes.

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Un peu de puérilité
Cela fait parfois plus de bien qu'on ne le croirait jamais. Ainsi Gertrude pourra rajeunir sans problème le temps de ce film, rire des blagues les plus débiles, entrer sans problème et sans complexes dans les intrigues de pouvoir des pestes ou se pâmer devant tel beau garçon.

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Des beaux gosses
Oui, c'est quelque chose de presque obligé dans les films hollywoodiens, comme dans le théâtre au dix-septième siècle, la laideur n'existe pas. A la limite, si trois figurants sont moches, peu importe. Mais ceux qu'on voit le plus à l'écran doivent nous impressionner par leur superficielle splendeur. Et c'est bien l'un des seuls moments de votre vie où personne ne vous regarde (trop) bizarrement si vous faites "Gniii!" (yeux ultra-concupiscents) à chaque apparition de Logan ou Dylan torse-nu

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Échapper la réalité pendant 1 heure et demie
Il faut dire que notre Gertrude, elle en a bien besoin. Coincée dans son deux-pièces minuscule qui aurait besoin d'un bon coup d'aspirateur et de lingette nettoyante, elle doit entrer dans un autre univers pour ne pas périr de la morne banalité de son existence.

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Comique pour le meilleur et pour le pire
Il y a des teen-movies drôles, si si. Avec des répliques qui fusent et des gags à chaque plan. Et parfois c'est trop. Parfois aussi, c'est la nullité de ce que vous voyez à l'écran, et son doublages pour les adeptes de la VF, qui peut vous faire hurler de rire. Quasi-parodique, jouissif.

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Des héros toujours attachants…
Quelque soit le teen-movie (ou prouvez-moi le contraire) on s'attache à l'héroïne et au héros, parce que s'est fait pour. Même si la fille est une marginale, ultra-militante, intello à grosses lunettes, tout à fait impopulaire (c'est à dire haïe de tous) et franchement pas sexy (Nan, mais c'est quoi ces fringues horribles ?!), toi tu l'apprécieras, c'est obligé ^^.

*
Et des méchants toujours détestables.
Ça c'est le moyen de se faire les nerfs sur d'autres gens que les pauvres amis ou membres de la famille qui auraient le malheur d'être à côté de nous (mais Gertrude elle s'en fiche, elle est seule). Bref, tapons sur ces personnages de pestes tyranniques ou de beaux-gosses forcément machos et arrogants et rien de positif, et ainsi détendons-nous.

*
L’histoire d’amour nunuche qui va bien
"Niaaa ! Oui, un baiser ! Embrasse-la, idiot, embrasse la ! Oooh c'est trop beau !"
"Oh non ! Pourquoi, pourquoi, pourquoi ! Pourquoi ça ! J'veux paaaaas ! Mais tu vois pas qu'elle t'aime encore, t'es con ou quoi ? Retourne-toi, regarde-la, cours, reviens à elle !"
Ou comment s'exciter sur des personnages de FICTION. Et Gertrude pourra oublier son propre malheur en songeant à celui des autres.

*
Etude de la société grâce à un microcosme
On l'a assez vu, le lycée dans le teen-movie américain typique regorge de clichés et de castes qui bien que souvent forcés, mettent en valeur certains types de caractères. Peu conseillé à Gertrude qui a besoin de tout sauf de réflexion, l'observation de ce microcosme est un exercice sympathique pour celui qui a tendance à réfléchir trop et à creuser trop profondément des sujets qui n'en méritent pas toujours tant.

*
Un anti-dépresseur efficace
Enfin, moins calorique qu'une glace, plus efficace qu'un chef d'œuvre de romantisme, le teen-movie américain vous fera rire, vous permettra de vous exciter, de vous énerver, de vous détendre, de vous évader. Alors oui, un jour de déprime, propose-moi Fight Club, un chef d'œuvre du cinéma moderne, entendons-nous bien, ou 10 Things I hate about you et je crois que l'expérience me donnera raison.

° Je veux préciser que cette phrase est à prendre au millième degré, ainsi que l'utilisation du prénom Gertrude.

Fan Art - Gossip Girl

Voilà deux petites créations après le dernier épisode de la saison 3 de Gossip Girl, j'ai beaucoup aimé le rapprochement entre Dan et Serena à l'hopital =) :

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dimanche 23 mai 2010

Coucou !

Juste un petit coucou comme ça, pour vous dire que je ne suis pas morte ^^.
Envie de dessiner. Je vous poste ça :

dimanche 21 mars 2010

10 raisons pour lesquelles il faut regarder Veronica Mars

Hey, hey!

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle catégorie : 10 raisons (d'essayer, de voir, d'écouter...)
Le principe est simple, je vous donne 10 raisons pour lesquelles il faut, selon moi, "essayer" telle série, film... Et je commence par Veronica Mars, qui est pour moi l'une des meilleurs séries au monde =D.


D'abord un petit résumé pour veux qui ne connaîtraient pas du tout :
Veronica Mars est une adolescente impopulaire dans son lycée qui œuvre également en tant que détective privé pour des affaires bien diverses. Sa vie a été chamboulée par la mort de sa meilleure amie Lilly, un personnage énigmatique dont l'assassinat a affecté tous ses proches et ceux de l'héroïne. On suit les aventures de Veronica, entre ses problèmes personnels et ceux des autres, son "job" peu commun, son humour imparable et sa quête éternelle de la vérité et de la justice.

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Le côté série policière
On suit à chaque épisode une nouvelle aventure de Veronica Mars et chaque saison comporte une grosse intrigue. De l'ado affolée qui a perdu son chien au problème de violence raciste, on voit un peu de tout à travers les différentes enquêtes de Veronica dans les trois saisons. +1 pour la diversité donc.

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De la bonne musique
Un générique excellent notamment (We Used to be Friends des Dandy Warhols) mais aussi souvent quelques morceaux sympas du type Air, the Pixies, The Postal Service...

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De belles couleurs
Les couleurs de la série sont plutôt saturées et dans le clair-obscur, on voit un réel travail sur l'image, ça lui donne une ambiance particulière, parfois inquiétante, parfois joyeuse...

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L'ambiance de la série
Parlons-en de cette ambiance particulière d'ailleurs. Si elle se ressent nettement moins dans la troisième saison, les deux premières sont enveloppées dans une atmosphère "roman noir" assez oppressante bien que contrebalancée par des sujets moins sérieux (qui a volé la mascotte du lycée ?). Le meurtre de Lilly, catalyseur des évènements, en est la cause. Pour autant la série n'en devient pas toute noire. Et c'est aussi parce que le meurtre de Lilly est moins dans les mémoires dans la saison 3 que celle-ci perd l'ambiance particulière chère aux fans de Veronica Mars.

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Les thèmes abordés
Les thèmes abordés peuvent être assez graves. On parle d'inceste, de viol, de violence, d'intégrisme. Les personnages principaux de Veronica Mars ont des vies assez compliquées (ou pas comme Wallace ^^) et pourtant on ne verse jamais dans le mélodrame et les clichés abracadabrants, les scénaristes ont toujours su garder le ton juste.

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Les dialogues
Parmi les meilleurs que je connaisse, tout simplement. L'humour est présent partout, c'est génial. Combien de répliques emblématiques dans cette série ? On ne pourrait même pas compter. Je vous en citerai sûrement plus tard ;).

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Maturité
Dans la saison 2, Duncan a l'occasion de nous montrer qu'il est largement capable de prendre en main ses responsabilités, malheureusement cela le fait disparaître de la série. Mais dans l'épisode 11 de la saison 2, ce personnage un peu mou et hanté par ses démons nous apparaît comme un modèle. Way to go Duncan!

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Des personnages très bien construits
Sur Veronica Mars, on pourra dire que les scénaristes ont fait du bon travail. Les personnages, principaux ou secondaires, sont tous très intéressants. L'évolution de Logan, assez spectaculaire, est tellement bien faite qu'elle coule toute seule sans même nous étonner. Puis il y a Wallace et Mac qui soutiennent toujours Veronica, Duncan et le père de Veronica avec qui elle a souvent des rapports complexes. Il y a Weevil qui fait autant de faveurs à Veronica qu'elle lui en fait. Puis Beaver, l'un des personnages les plus complexes de la série (tellement que jusqu'à la fin on ne le comprend pas vraiment)...

*
Veronica, l'héroïne
Veronica est une jeune fille audacieuse, impertinente, drôle, sexy et intelligente qui ne recule devant rien pour découvrir la vérité et servir la justice. Au début de la série, elle est une "exclue" de la société du lycée, elle peut compter ses amis sur les doigts d'une main, ses anciens amis lui ont complètement tourné le dos. Mais elle ne va pas s'apitoyer sur elle-même pour autant, c'est une héroïne forte, qu'on admire. On s'attache à elle et on suit avec plaisir ses aventures investigatrices et ses joutes verbales. Son plus gros défaut, un défaut professionnel dira-t-on sûrement, est son manque de confiance en tout le monde (un de ses problèmes dans sa relation avec Logan notamment). Mais on est quand même très impressionnés par cette détective privée blonde haute comme trois pommes seulement armée de sa parole et son taser ^^.

*
Le couple Veronica & Logan
Admettons que celui de Bones & Booth soit hors-concours (parce qu'il est spécial quand même ^^), c'est mon couple préféré de la télévision. Il arrive comme ça, au beau milieu de la saison 1 alors qu'au tout début on a quand même la nette impression que c'est d'une impossibilité totale. Et à travers leurs problèmes, leurs différents, leurs quêtes d'identité personnelles, ils ne cessent de s'éloigner et de se rapprocher, mais attention, c'est pas Les Feux de l'Amour ! Dans la saison 2, Logan décrit leur amour comme "épique !". C'est vrai que leur couple est l'un des rares de la télévision qui ait autant d'intensité. Même quand ils ne sont pas ensemble on sent toujours entre eux une tension palpable, une affection réciproque. Il y a un lien qu'on ne peut défaire entre ces deux-là. C'est juste beau.

dimanche 14 mars 2010

Nine


J'ai vu Nine début mars. Je commencerai d'abord par râler contre la presse française (pas toute mais une certaine partie quand même) qui s'est crue obligée de comparer ce film au 8 et demi de Fellini (que je compte voir à présent, par curiosité) et donc de le dénigrer allègrement. Je crois qu'il s'agit d'un hommage, mais en tout cas le film ne prétend pas être un remake... Après comparaison avec la presse anglaise, on s'aperçoit bien de la différence, eux savent apprécier une belle comédie musicale même si elle n'atteint pas les standards des grands maîtres (chose que je n'ai pas vérifiée d'ailleurs).

Il est certain que Nine n'aurait pas gagné l'oscar du meilleur scénario, le scénario sans être mauvais est assez "léger", il n'y a pas vraiment d'intrigue et ce ne sont pas les répliques qui contiennent l'essence du film. L'histoire se situe en 1965 à Rome, on suit quelque jours de la vie de Guido Contini, un grand réalisateur italien adulé de tous qui ne parvient ni à commencer d'écrire le scénario de son nouveau film Italia, ni même à fuir le monde du cinéma car partout on le reconnaît. Il y a en surface, son amour des femmes en général : son attirance pour telle journaliste, son obsession pour telle star, son attachement à sa maîtresse, sa Mamma! cliché italien tout de même ^^, et les problèmes que cela occasionne. Et puis plus profondément on voit les doutes de Guido, son questionnement de la religion, le problème de sa "vision" de la vie et de ses films, et puis son amour pour sa femme qui se ressent en filigrane tout au long.

Il y a la musique également, de qualité inégale : si on peut considérer Be Italian (Fergie) et Cinema Italiano (Kate Hudson) comme de très bonnes chansons et si j'ai également apprécié celles de Marion Cotillard, surtout la deuxième Take It All, d'autres sont agréables sans être géniales, parfois plus pour la performance que pour la chanson (Folies Bergères chantée par Judi Dench avec un superbe accent français, clap clap Dame Judi ! ^^) parfois assez "oubliables" comme celles de Sophia Loren et Nicole Kidman.

Enfin, le plus important à mes yeux et à ceux de ma mère amatrice de photographie : les images sont absolument magnifiques, chaque plan est beau, on vibre d'émotion même, et c'est là l'essence du film. C'est finalement peu courant de voir un film dont on sent qu'il repose sur sa qualité visuelle, même chez Joe Wright et Wong Kar-Waï le scénario garde une certaine importance, et Chicago le film précédent du réalisateur est totalement différent de ce point de vue. Et même si cela peut apparaître comme un défaut, je ne l'ai pas tellement ressenti, il me semblait que le scénario suffisait, que c'était son esthétisme qui "faisait" réellement le film. L'idée semble peut-être bizarre, mais je n'ai pas été déçue du tout. J'ai trouvé dommage qu'il y ait des gens incapables de ressentir cette beauté du le film comme certains critiques français ou les gens que j'ai vus sortir de la salle au bout d'un quart d'heure. Mamma mia! S'il n'y avait que la musique et les chorégraphies, mais non c'était juste beau. Inexplicable, il faut le voir, il faut le sentir, ce n'est pas un film cérébral qui fait réfléchir grâce aux mots, c'est un film qui touche l'âme.

Ma critique peut sembler très enthousiaste, elle est surtout le reflet de mon sentiment après avoir vu le film. Je ne le proclamerais pas un chef d'œuvre mais j'ai déjà bien envie de le revoir (et en VO cette fois) =D.

samedi 13 mars 2010

Pourquoi je regarde Gossip Girl



« J’aime Gossip Girl et je le revendique haut et fort. » C’est le titre d’un groupe sur Facebook que j’ai rejoint il y a peu. Je pense que son existence est assez représentative du phénomène de snobisme qu’on peut trouver en France face à beaucoup de séries américaines et certaines en particulier. Elles sont très facilement qualifiées de soap operas, même dans des articles prétendument sérieux probablement écrits par des gens qui ont vu la moitié d’un épisode et n’ont jamais vu de soap operas non plus mais qui ne se gênent pas pour faire des comparaisons ni fondées ni même explicitées. Il faut donc se justifier d’aimer une telle série. Eh bien justifions et faisons l’apologie, bien modeste je le reconnais, de Gossip Girl.

Il y a un an, en cours d’Anglais, sur le thème des nouvelles technologies, j’ai fait référence à la série Gossip Girl dont l’idée de base est la vie d’adolescents de la grande bourgeoisie New-Yorkaise du XXIème siècle vue à travers les yeux d’une bloggueuse anonyme, personnage central et pourtant ultra-secondaire dont la question de l’identité n’est posée qu’une fois réellement, à la fin de la saison 2, et dont on s’aperçoit qu’elle importe finalement très peu, à noter tout de même c’est Kristen Bell, aka Veronica Mars, qui fait la voix de la narratrice. Donc ayant fait référence à cette série que ma prof ne connaissait pas, je me tourne vers X, première de classe un tantinet prétentieuse, qui m’appelait pour me faire remarquer « Mais ça vole pas haut tout de même, hein ? », j’acquiesce en précisant que pourtant je ne peux m’empêcher de la suivre. Eh bien j’ai honte de moi. Je regrette d’avoir acquiescé si lâchement sans défendre Gossip Girl un minimum. Voici donc venu le temps pour moi de réfléchir et de clamer les raisons pour lesquelles j’aime cette série.

J’ai commencé à regarder Gossip Girl l’année (scolaire) dernière. J’étais intriguée par le pitch, non pas que je sois férue de potins et scandales, mais vous et moi savons bien que derrière chaque scandale se cachent les passions inavouées, et c’est là l‘intérêt X). Je ne m’attendais pas à quelque chose de profond, et très honnêtement ça ne l’est pas toujours (mais ça l’est quelques fois ^^). J’étais curieuse et c’est bien pour les gens curieux que les pilotes existent. J’ai apprécié le premier épisode, la « rencontre » entre Serena et Dan, bien qu’énième variation sur le cliché attirance d’une fille riche et belle pour un garçon pauvre et maladroit qui l’admire secrètement, était un point de départ intéressant, une entrée « in medias res » (le retour de Serena qui pose déjà de nombreuses questions) mais indirecte (le premier personnage sur lequel on se focalise est Dan qui ne vient pas du Upper East Side de Manhattan mais de Brooklyn) dans l’univers de la série.

Si au début, on assiste simplement au déroulement d’une intrigue dans un monde séduisant, attrayant, mais dangereux, ce qui est en fait la carte jouée par la promotion et sûrement à l’origine de la critique « soap opera » émise par des gens qui n’ont pas vu plus loin que la surface, on s’aperçoit assez vite que les personnages ne sont pas des adolescents caricaturés à l’extrême, du genre sales petits bourges très cachottiers, mais ont une dimension plus forte : ils ont leurs doutes et incertitudes, ils se construisent peu à peu. Ils ressemblent à tous les adolescents, avec des paillettes et des cuillères en argent dans la bouche en plus. Et c’est précisément pour cette raison qu’ils ne sont pas les ados américains typiques de la série « pour faire rêver » dont la vie, plus ou moins idyllique mais jamais très grave, semble tourner autour du sport, des filles/garçons et de ses problèmes émotionnels autour de la piscine, nombrilisme en bikini Banana Moon. Dans Gossip Girl, comme dans Veronica Mars, des sujets plus sérieux sont parfois abordés (par exemple la raison du départ de Serena un an avant la saison 1), bon il y a aussi la dose de crises puériles de Blair…

Mais ce dont je parle évoque surtout la Californie… Il faut dire que Gossip Girl est bien de New York, et nulle part ailleurs. C’est l’une des seules séries où l’on sent vraiment qu’elle est habitée par New York. Il n’y a pas photo, la série est tournée dans les rues mêmes de cette ville, ce qui n’était pas le cas de Friends ou Seinfeld tournés entièrement ou presque en studio. Et puis il y a les Hamptons, dans combien de films ou séries entend-t-on parler de ce lieu pourtant emblématique de la haute bourgeoisie américaine ? Et l’ambiance même de la série, avec des vrais saisons (un Thanksgiving plus frisquet qu’un 4 juillet par exemple), et une sophistication qui vient bien du Nord-Est. Oui décidément, New-York est un élément central de la série, ce qui personnellement n’est pas pour me déplaire ^^. Evidemment, la série a un petit côté « vitrine de mode » mais étant donné le public visé (les jeunes filles/femmes) ça n’est pas très étonnant, ni désagréable =), ça peut même être considéré comme une de ses qualités, c’est une série où les personnages ont du style =D.

Je crois qu’il ne faut pas s’arrêter à l’idée de départ de la série « blog-tabloïd au sein d’un cercle élitiste » qui me semble assez réductrice, on l’oublie finalement assez vite dès qu’on commence à percevoir l’évolution des personnages au fil des épisodes (la saison 3 diffère du coup pas mal de la saison 1 car les plupart des personnages ont quitté le lycée et ont mûri un peu) ainsi que le cliché « fêtes, champagne et limousines ». Il y a de ça, mais il y en a aussi dans du F. Scott Fitzgerald et personne n’ira dire qu’il écrivait du soap. On m’a dit également que la série valait beaucoup mieux que les livres, ce qui est toujours un bon argument : on a fait pire, en livre en plus, sur le même thème. Bref, plutôt que d’écouter les snobs ou de vous endormir à lire mon blabla positif, regardez donc et jugez par vous-mêmes, il n’y a pas de meilleur moyen au monde =).

Music

Juste parce que cette parole dans la chanson Married With Children de Oasis (sur l'album Definitely Maybe) m'a marquée ^^ et que j'ai passé du temps à réaliser cette image.
Ce soir le thème est la musique =P.

"Your music's shite, it keeps me up all night, up all night..."


mercredi 24 février 2010

Grey Gardens

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Grey Gardens

Hier, et en partie aujourd’hui puisque c’était la nuit, j’ai pris mon courage à demain et ai regardé la télé à des heures d’insomniaque sous prétexte de film intéressant.
J’ai donc vu Grey Gardens, le documentaire de 1975, puis le téléfilm de 2009 qui a tout de même gagné 2 Golden Globes (meilleur téléfilm et meilleure actrice dans un téléfilm pour Drew Barrymore).
Mais d’abord, qu’est-ce que Grey Gardens ? C’est le nom d’une propriété dans East Hampton, sur Long Island. A partir de 1923 et pendant plus de cinquante ans, la maison de 28 pièces fut habitée par Edith Bouvier Beale, la tante de Jackie Kennedy, et sa fille Edith. Mais là où l’histoire devient intéressante c’est que dans les années’70, lorsque les frères Maysles décident de tourner un documentaire sur elles, elles vivent recluses dans cette demeure insalubre sans chauffage ou eau courante, sale, malodorante et envahie par les chats et les ratons laveurs dont 25 pièces ne sont même plus utilisées. C’est grâce à Jackie Kennedy et sa sœur qui fournissent l’argent nécessaire à la remise en état de la maison qu’elles n’en seront pas expulsées.
Si le documentaire apporte une approche intéressante des deux femmes en présentant leurs désillusions par rapport à un passé bien plus fastueux (les gros plans sur les photos ou peintures des deux femmes lorsqu’elles étaient bien plus jeunes parlent d’eux-mêmes), le film remplit bien le rôle qu’il se propose, c’est-à-dire d’éclairer ce documentaire avec une sorte de biopic qui joue sur les flashbacks, le côté « coulisses du tournage » et références nombreuses au documentaire (qu’il est utile d’avoir vu juste avant). La femme recluse, coupée du monde, excentrique, plongée dans le passé, qui vit dans une demeure anciennement belle mais à présent totalement négligée qui tombe en ruine, c’est un thème assez courant en littérature (Dickens, Garcia Marquez, Virgin Suicides) et ça a toujours quelque chose d’un peu glauque. C’est peut-être pourquoi en regardant ce documentaire et le film qui l’accompagne, notre cœur se serre à la vue de ces femmes qui se sont en quelque sorte perdues dans les méandres de la vie. On comprend que la mère n’aurait pu vivre ailleurs et que son attachement à la propriété lui était aussi puissant que fatal et on la plaint moins parce qu’elle a eu la chance d’avoir pu vivre une vie entière, heureuse avant la laisser échapper. Mais la fille est sans doute le personnage le plus triste de l’histoire, son attachement à sa mère la retient prisonnière et elle n’a jamais pu connaître le bonheur auquel elle aspirait. Sa vie a filé entre ses doigt, sous ses yeux, lorsqu’elle est revenue à Grey Gardens pour prendre soin de sa mère. C’en est presque déchirant et même si l’amour maternel et filial a une grande part dans le film comme dans le documentaire, on ne peut s’empêcher de voir en elle une femme déçue par la vie. Mère et fille sont excentriques mais Little Edie semble surtout asservie par la réclusion de sa mère, une grande rêveuse qui dépérirait sans son soutien.
Pour ce qui est du film, je crois que, même si je ne connais pas extrêmement bien cette actrice, c’est le meilleur rôle dans lequel j’ai vu Drew Barrymore jusqu’à présent. Elle est tout simplement bluffante, le rôle lui colle à la peau. Elle parvient très bien à retranscrire les émotions, les sentiments de « Little Edie », on retrouve tout à fait la femme du documentaire qui voudrait s’échapper, en finir avec son isolement qui dure depuis plus de vingt ans mais ne peut abandonner sa mère. Jessica Lang n’est pas en reste non plus bien sûr, mais voir Drew Barrymore dans ce genre de production a été surtout une très bonne surprise. La partie qui se déroule durant l'isolement des deux femmes est sans doute la plus intéressante, et la plus poignante, la scène avec Jackie Kennedy (Jeanne Tripplehorn) est très forte également.

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samedi 20 février 2010

Créer une image de type BD (ou à peu près)

Mon premier essai, avec Photofiltre Studio et The Gimp =).
Imperfections monstres donc, mais je suis heureuse quand même ^^.


1 Internet. La photo de base. Il s'agit d'une partie d'une photo de Keira Knightley tirée d'un photoshoot. Les images tirées des photoshoots sont pas mal parce que le fond est généralement uni et sa couleur est bien distincte de celle du sujet.

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2 Photofiltre (normal ou studio). Avec la photo de base. On colorie le fond et on applique la fonction bichromie (en anglais duotone) sur le sujet.

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3 The Gimp. Avec la photo de base. Grâce à un filtre Comic Book (téléchargeable sur le site du logiciel), on obtient l'effet BD/Roy Lichtenstein (des petits points = halftone).

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4 Mais ça ne suffit pas ! Ca n'est pas assez personnel à mon goût ^^.
Photofiltre studio. On remet donc l'image 3 en noir et blanc et on la copie sur l'image 2 (calque) On colorie ensuite l'image à sa convenance, d'abord le calque 1 pour garder les petits points, ensuite les petits points eux-mêmes.

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5 The Gimp et Photofiltre Studio. Après on ajoute des effets (bulle avec texte, éclairage, ombre portée, cadre) à volonté.
Et voilà =D.

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mardi 16 février 2010

Marla

"If I did have a tumor, I'd name it Marla.
Marla, the little scratch on the roof of your mouth
that would heal if only you'd stop tonguing it,
but you can't."

The Narrator (Fight Club)


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Hier, j'ai vu une jeune Helena Bonham Carter dans A Room with a View, adaptation très british du livre éponyme très british de E.M. Forster. Une jolie histoire d'amour et une réflexion sociale intéressante =). Mais quel changement pour Helena Bonham Carter entre les deux films, je n'ai pas reconnu non plus Daniel Day-Lewis !

dimanche 14 février 2010

You were a teen once

What's a teen?

"Faded pictures in my scrapbook,
Just thought I'd take one more look..."
(Vonda Shepard - Neighborhood)

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Just getting started

Ne vous fiez pas au titre très intellectuel (Merci Kapriel, mon co-faiseur de belles phrases), ici il s'agit bien de parler de tout ce qui me passe par la tête et notamment du superflu, frivole, futile, trivial... Bref tout :). J'aime lire, écouter de la musique, aller au cinéma, m'affaler sur le canapé pour regarder des séries télé, faire des gâteaux parfois et aussi dessiner, une activité que j'aimerais bien pratiquer plus souvent que je ne le fais ^^. Bienvenue dans mon petit monde!